Cet article paru dans la revue Physics of Fluids, vient encore une fois rappeler que comme le simple fait de parler lorsqu’on est infecté entraîne un flux d'air qui diffuse rapidement un aérosol, le port du masque est un des moyens essentiel de stopper la contamination. A condition qu'il soit porté ET ajusté correctement.
L'étude a utilisé la fumée et un laser pour étudier le flux de souffle expulsé près et autour de 2 personnes qui discutent comme c’est le cas dans de nombreuses situations du quotidien. Les cigarettes électroniques ont été utilisées pour produire de la fumée artificielle constituée de gouttelettes d'environ un dixième de diamètre, similaire à la taille d'une particule virale.
Le dispositif a permis d'analyser les caractéristiques de la diffusion de l'expiration avec et sans masque et lorsqu'une personne était debout, assise, visage vers le bas et visage vers le haut :
- En l'absence de masque, l'air expiré a tendance à descendre vers le bas.
- Lorsqu'un masque est porté debout ou assis, le nuage de vapeur qui en sort a tendance à s'écouler vers le haut.
- Lorsqu'un masque est porté en position penché en avant, l'aérosol a alors tendance à se détacher du corps et à diffuser vers le bas.
Les auteurs concluent à l'importance que les masques soient bien hermétiquement ajustés, en particulier lors de prestation de services ou de soins qui impliquent une proximité avec le client ou le patient.
Source et iconographie (en anglais)