L’Agence de la transition écologique (Ademe) et le Conseil national du bruit (CNB) ont évalué dans un nouveau rapport les conséquences de l’exposition au bruit. Les nuisances sonores auraient un "coût social" estimé à plus de 155 milliards d’euros par an en France.
Ce coût social supporté par les ménages français se décompose en trois familles de bruit : celui lié aux transports, celui lié au voisinage et celui en rapport avec le milieu professionnel. Pour chaque source, l’étude prend en compte les effets sanitaires provoqués (perturbations du sommeil, maladies cardiovasculaires, troubles de la santé mentale, difficultés d’apprentissage, ou encore maladies et accidents professionnels), mais aussi les effets non sanitaires comme les pertes de productivité, la dépréciation immobilière, etc.
La majorité (68 %) de ce coût est liée aux transports : le bruit routier représente 52 % des coûts, le bruit aérien 9 % et le bruit ferroviaire 7 %.
le voisinage représente environ 17 %, dont 11 % pour les seuls bruits des particuliers.
Le bruit généré par le milieu du travail représente lui 14 % du coût total, soit 21 Md€/an, et se répartit entre les milieux industriel et tertiaire, scolaire et hospitalier.
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