En tout cas aux USA et selon cet article publié par les Annals of Medicine, plus le nombre des vaccinés augmente, plus celui des opposants aussi.
L'étude s'est appuyée sur les données d'une enquête nationale américaine ayant inclus 75 000 adultes et menée entre début janvier à fin mars 2021.
Les résultats ont mis en évidence que les positions pro ou anti-vaccinales sont corrélées à des facteurs comme l'âge, l’ethnie, le milieu socio-économique et le lieu d’habitation : les jeunes adultes, noirs et non hispaniques avec un statut socio-économique inférieur et vivant dans le sud-est des USA sont les moins susceptibles d'avoir été vaccinées ou d’avoir l’intention de l'être.
Par ailleurs les opposants au vaccin, soit 10 % de la population américaine, déclaraient ne pas faire confiance au gouvernement (40 %) et/ou ne pas faire confiance à l'efficacité du vaccin (45%).
Ceux qui déclaraient vouloir probablement se faire vacciner, justifiaient leur position en déclarant :
- Préférer attendre et voir (55 %).
- Avoir des inquiétudes concernant les effets secondaires possibles du vaccin (51 %).
- Avoir la conviction que d’autres étaient plus prioritaires (36 %).
Les auteurs concluent, encore une fois, que se faire vacciner demeure une nécessité et qu'une attention toute particulière devrait être portée aux populations vulnérables, ayant de faibles niveaux d'éducation et de revenus.
Source (en anglais)