Créé par la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, l’Index de l’égalité professionnelle permet aux entreprises de mesurer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes et met en évidence les points de progression sur lesquels agir quand ces disparités sont injustifiées.
Depuis 2019, toutes les entreprises de plus de 250 salariés et, depuis 2020, toutes celles de plus de 50 salariés doivent calculer et publier leur Index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes (note globale sur 100), chaque année au 1er mars.
La note des entreprises – sur 100 – dépend de 5 critères :
- L'écart de rémunération femmes-hommes (40 points).
- L'écart dans les augmentations annuelles (20 points).
- L'écart dans les promotions (15 points).
- Les augmentations au retour de congé maternité (15 points).
- La part des femmes dans les dix plus gros salaires (10 points).
La note moyenne de l’index égalité professionnelle entre les femmes et les hommes a légèrement progressé en 2021, il est désormais de 86 sur 100 et a pris un point supplémentaire.
Pour cette édition 2021, 16 entreprises mauvaises élèves ont été identifiées. Leur score à l’index égalité professionnelle n’étant pas assez élevé, elles vont recevoir un courrier de la Direction générale du travail et s’exposent à une amende qui peut aller jusqu'à 1 % de la masse salariale pour celles dont le score n'aura pas atteint au moins 75 pendant trois ans.
Parmi les bons élèves le ministère du Travail a recensé 307 entreprises ayant obtenu la note maximale de 100. Ce qui représente 23 entreprises de moins qu'en 2021.
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