Trois nouvelles études viennent de paraître qui mettent encore une fois l'accent sur les dangers en terme de santé publique associés avec l'air pollué de nos villes.
La première étude parue dans la revue Circulation, montre que les anglais ayant été exposés à la pollution atmosphérique, même à des niveaux inférieurs aux recommandations réglementaires, présentent des lésions myocardiques identiques à celles vues chez les patients présentant une insuffisance cardiaque débutante.
Source (en anglais)
La deuxième étude mise en ligne sur le site de l'ONG Transport & Environment, a étudié l'air des principales capitales européennes et a tenté de convertir la pollution aux particules fines en leur équivalent en cigarette fumées. Les résultats montrent que cette pollution correspondrait à plusieurs centaines de cigarettes fumées chaque année par habitant (y compris les enfants et les personnes âgées) : un parisien "fumera" donc l'équivalent de 183 cigarettes en un an, soit 2 tous les quatre jours, un londonien 2,75 cigarettes, un milanais 3 , et ce sera même 4 à Prague ou Istanbul.
Source (en anglais)
La dernière étude parue dans la revue Environmental Science & Technology et qui n'est pas la moins inquiétante, montre que la pollution atmosphérique des grandes villes n'est pas seulement nocive pour nos poumons et nos coeurs mais qu'elle contient aussi des éléments génétiques susceptibles de propager des bactéries résistantes aux antibiotiques. Ces gènes de résistance (ARG en anglais) sont retrouvés à des niveaux de concentration inquiétants, y compris en France. Parmi les 20 ville étudiées, San Francisco est la plus "contaminée" avec une concertation en ARG 100 fois supérieure à celle de Bandung, en Indonésie, mais Tours, en France, est classée deuxième alors que Hong Kong, supposée plus polluée, est avant-dernière.
Source (en anglais)