Selon cette étude parue dans la revue Journal of Experimetnal Medicine, le sommeil améliorerait notre système immunitaire en permettant à certaines de ses cellules (les lymphocytes T) de se fixer, par l'intermédiaire des intégrines, sur des cellules infectées par des agents pathogènes (bactéries, virus, etc.) et de les détruire.
C'est à l'étape de l'activation des intégrines que le sommeil semble crucial : des prélèvements sanguins réalisés sur des sujets en manque de sommeil ont montré des niveaux d'activation significativement plus bas que chez des sujets reposés.
L'explication pourrait être à chercher du côté de certaines hormones, comme l'adrénaline, qui empêchent les lymphocytes T d'activer leurs intégrines. Or, il se trouve que les taux d'adrénaline augmentent lors de la privation de sommeil.
Source (en anglais)