On connaissait déjà le lien entre les aliments ultra-transformés et le risque accru de dyslipidémie, de surpoids, d'obésité, d'hypertension artérielle, de cancer, de symptômes dépressifs et de troubles fonctionnels digestifs.
Cette étude française qui vient de paraître dans le prestigieux British Medical Journal fait le lien aujourd'hui entre la consommation de ces aliments et le risque de maladies cardiovasculaires (pathologies coronariennes et maladies cérébro-vasculaires). Elle met en évidence qu'une augmentation de 10 % de la part d'aliments ultra-transformés dans le régime est associée à une augmentation de 12 % du risques de maladies cardiovasculaires.
L'étude a suivi entre 2009 et 2018 plus de 100 000 participants de la cohorte française NutriNet-Santé dont la consommation alimentaire a été évaluée en fonction de son degré de transformation par la classification NOVA.
Source (en anglais)
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