Si les principaux modes de transmission du SRAS-CoV-2 sont aujourd'hui bien connus, d'autres restent encore peu documentés, en particulier par l'intermédiaire de certains fluides corporels, comme les larmes.
Selon cette étude parue dans les Annals of Internal Medicine, il a été possible d'isoler le virus SRAS-CoV-2 et de détecter la présence d'ARN viral prolongée (plus de 27 jours) dans le liquide oculaire d'une patiente atteinte de Covid-19. Ce qui ferait donc des larmes une source de contamination possible.
Les auteurs concluent que des mesures de prévention contre l’exposition aux liquides oculaires des patients infectés doivent donc être mises en œuvre le plus tôt possible.
Source (en anglais)