Des études préliminaires avaient suggéré que les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pourraient potentiellement aggraver l'état des patients infectés par le SARS-CoV-2 (lire les recommandations de l'Anses) mais selon un article paru dans PLOS Medicine, il n'en serait rien.
L'étude qui s'est basée sur les registres administratifs et sanitaires danois, a étudié les données médicales de plus de 9 000 patients (58 % de femmes et 42 % d'hommes, âge moyen 50 ans) positifs au SARS-CoV-2 entre le 27/02/2020 et le 29/04/2020.
Les résultats n'ont pas montré de corrélation significative entre consommation d'AINS et mortalité à 30 jours, hospitalisation, transfert en unité de soins intensifs ou ventilation mécanique.
Les auteurs concluent qu'il ne devrait pas y avoir de raison pour arrêter un traitement par AINS pré-existant chez les patients atteints par la Covid-19 mais que l'ibuprofène comme les autres AINS devraient être utilisés à la dose la plus faible possible pendant la durée la plus courte possible, et que le paracétamol devrait leur être préféré.
Source (en anglais)