Cette étude qui vient de paraître dans la prestigieuse revue The Lancet, tente de redéfinir les seuils de consommation d’alcool associés à une augmentation de la mortalité totale et à une augmentation ou réduction des évènements cardiovasculaires. Elle a pour cela combiné les données de 83 études conduites dans 19 pays pour un total de 599 912 consommateurs d'alcool initialement exempts de toute pathologie cardiovasculaire.
L'étude met en évidence que :
- Une consommation supérieure à 100 g/semaine (10 g d’alcool pur correspond à un verre de boisson alcoolisée) augmente la mortalité totale. Elle réduit le risque d’infarctus du myocarde de 20 % mais augmente d’au moins 14 % le risque d’ AVC pour chaque 100 g supplémentaires au-delà de 100 g.
- Comparativement aux sujets consommant 100 g d’alcool ou moins, ceux qui consomment entre 100 g et 200 g, entre 200 g et 350 g et plus de 350 g ont une survie réduite respectivement de 6 mois, 1-2 ans, et 4-5 ans à l’âge de 40 ans.
Les auteurs concluent que cette étude devrait permettre de revoir à la baisse les recommandations en matière de consommation d'alcool au quotidien.
Source (en anglais)