Alors qu'une étude récente de l'IFOP vient d'évaluer la réalité des conséquence du bruit sur le lieu de travail, selon cet article paru dans la revue European Heart Journal, le bruit des circulations aérienne, ferroviaire et routière est un facteur de risque des accidents cardiaques tout comme la pollution atmosphérique, les 2 étant cumulatifs. Plus précisément le risque de crise cardiaque augmente de 2 à 3,4 % à chaque fois que le niveau moyen de pression acoustique augmente de 10 décibels et ce de manière indépendante de la pollution atmosphérique.
Les auteurs concluent que les effets négatifs de la pollution atmosphérique ont probablement été surestimés dans les études ayant omis de tenir compte également de l'exposition au bruit.
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