On savait déjà que la pollution atmosphérique de nos villes (et campagnes...) était liée à la maladie d'Alzheimer, au diabète, aux pathologies cardiovasculaires, aux maladies pulmonaires et qu'elle tuait plus que le tabac mais il n'existait à ce jour peu ou pas de publications concernant ses effets sur la peau et les phanères.
Cette étude présentée au 28e congrès de l'European Academy of Dermatology and Venerology à Madrid montre pour la première fois que l'exposition aux polluants atmosphériques est liée à une perte de cheveux chez les humains.
Les auteurs ont montré sur des cultures cellulaires que les particules fines contenues dans l'air pollué (essentiellement issues de la combustion des carburants fossiles), faisaient chuter le niveau de plusieurs protéines responsables de la pousse et de la durée de vie des cheveux.
Source (en anglais)