La question des effets de la cigarette électronique sur la santé est récurrente.
Il a été publié ici qu'elle pourrait entraîner un dysfonctionnement érectile chez les hommes, là qu'elle serait responsable d'une fragilité osseuse et augmenterait le risque de fractures ou encore ici qu'elle endommagerait l’ADN et augmenterait le risque de cancers.
Sans oublier des dizaines d'autres articles plus ou moins sensationnalistes publiés dans des revues scientifiques plus ou moins sérieuses et/ou prestigieuses et repris par la presse grand public.
Cet article de la revue en ligne The Conversation revient sur l'article paru dans la revue Nature et en fait une relecture critique tant méthodologique que scientifique, en insistant sur l'impact que pourrait avoir ce type de publications sur le public des fumeurs voulant se sevrer.
Si l'article souligne également qu'il serait encore hasardeux de prétendre que les cigarettes électroniques sont totalement sans risque, il rappelle que de nombreuses études montrent déjà que le passage du tabac à la cigarette électronique peut avoir des effets bénéfiques sur la santé, comme l’amélioration des symptômes respiratoires ou l’amélioration des mesures permettant de prédire le développement futur d’une maladie – comme l’état des vaisseaux sanguins pour les maladies cardiovasculaires.
Et les auteurs de conclure qu'il est irresponsable de communiquer au public des titres sensationnalistes basés sur des études complexes qui, en réalité, ne montrent aucun dommage réel. Surtout en comparaison avec les immenses méfaits du tabagisme sur la santé : l’Organisation mondiale de la santé estime que le tabac tue plus de 8 millions de personnes par an.
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