Aujourd'hui la plupart des publications actuelles soutiennent que tant que 60 à 70 % de la population ne sera pas immunisée, l’épidémie poursuivra sa course. Cet état de fait qui s'appuie sur des modèles épidémiologiques proches de celui de la grippe saisonnière fait consensus.
En se basant sur de nouveaux modèles, des chercheurs revoient à la baisse ce seuil d’immunité collective. Pour certains il pourrait même se situer entre 10 et 20 % seulement.
La logique de ces travaux préliminaires se base sur le fait que le virus va toucher en premier les individus les plus à risque d’être infectés mais dès que ceux-ci seront immunisés, le virus perdra ses portes d’entrée possibles et se transmettra de manière moins efficace, voire ne se transmettra pas du tout. La question serait donc moins de savoir quel pourcentage de la population sera infecté avant d’atteindre l’immunité collective que de comprendre quelles sont ces portes d’entrée favorites du virus. Mais pour l’instant on manque de données pour les identifier précisément.
Les auteurs précisent néanmoins que le résultat de leurs modèles est conditionné par l'existence d'une distanciation physique et ne conclut pas en l’inutilité du confinement.
Source (en anglais)
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