Selon 2 articles qui viennent de paraître respectivement dans The Lancet Infectious Disease et dans The Lancet Public Health, il n'existe aucune preuve que les patients infectés par le "variant britannique" du SARS-CoV-2 (B.1.1.7) développent une forme ou des symptômes plus sévères de la maladie.
La première étude a séquencé le génome viral de patients Covid-19 admis à l'University College London Hospital et au North Middlesex University Hospital entre le 9 novembre et le 20 décembre 2020, alors que la souche originale et B.1.1.7. circulaient à Londres et que la vaccination ne faisait que commencer.
La deuxième étude a analysé les données autodéclarées de 36 920 utilisateurs de l'application COVID Symptom Study, testés positifs à la Covid-19 entre le 28 septembre et le 27 décembre 2020.
Les deux études mettent en évidence que les infections à B.1.1.7 sont associées à une augmentation de la charge virale et confirment l'hypothèse selon laquelle l'augmentation de la transmissibilité serait liée à l’augmentation de l'excrétion respiratoire du virus. La gravité de la maladie et les résultats cliniques entre les patients B.1.1.7 et non B.1.1.7 ne semblent pas différer.
Les auteurs concluent que, bien qu’elle se propage plus facilement, la variante ne modifie pas le type ou la durée des symptômes. B.1.1.7 semble donc avoir augmenté la transmissibilité de l'épidémie, ce qui a contribué en grande partie à la forte augmentation des cas au Royaume-Uni au cours de la période d'étude mais ne semble pas avoir accru la sévérité de la maladie.
Source (en anglais)
Source (en anglais)