Une méta-analyse qui vient de paraître dans The Lancet, a étudié les effets psychologiques de la mise en quarantaine lors des précédentes épidémies : SARS-CoV, Ebola, grippe H1N1, MERS-CoV et grippe équine.
Les conclusions mettent en évidence, d'une part, que lorsque la date de fin du confinement est reculée, voire indéfinie, l'impact psychologique est plus important et, d'autre part, que cet impact psychologique pourrait perdurer dans le temps pendant plusieurs années.
Les auteurs concluent que pour diminuer les effets négatifs de la quarantaine, les autorités devraient communiquer régulièrement et en toute transparence, proposer des activités aux personnes confinées pour réduire l'ennui, et assurer l'approvisionnement en produits de base. Le confinement devrait également être le plus court possible, avec une date de fin claire.
Source (en anglais)
Fiche conseil de l'ISTF