Comme nous savons aujourd'hui que même lorsque nous parlons nous expulsons de petites gouttelettes, et qu'il existe donc un risque non négligeable de propager le SARS-CoV-2, le port d'un masque devrait s'imposer dans notre vie de tous les jours. Oui mais quel masque ?
Une toute récente étude parue dans la revue Science Advances, vient d'évaluer l'efficacité de 14 types de masques grâce à un dispositif "simple" et pas cher (une boîte, un laser, un objectif, un miroir, et la caméra d'un téléphone portable) qui permet de visualiser les micro-gouttelettes émises dans l'air.
Les résultats montrent sans surprise que les masques FFP2 (N95 aux USA) sont les plus efficaces, suivis de près par les masques chirurgicaux ou ceux en polypropylène (avec ou sans coton), viennent ensuite les masques faits maison en coton, d'une efficacité moindre mais suffisante.
En revanche, certains types de masque (bandanas et cache-cou) sont contre-productifs puisqu'ils ne bloquent pas vraiment les micro-gouttelettes, et qu'en plus leurs tissus pourraient fragmenter les particules en particules plus fines qui resteraient plus longtemps dans l'air et se propageraient donc plus facilement.
Les auteurs concluent que si nous portions tous un masque, il serait possible d'arrêter jusqu'à 99 % des gouttelettes émises avant qu'elles n'atteignent quelqu'un d'autre.
Source (en anglais)