Selon cet article qui vient de paraître dans Nature Communications, le climat n'aurait qu'un impact modeste sur la propagation de l'épidémie et que son accélération hivernale serait plutôt à rechercher du côté du non respect des mesures barrières, de l’augmentation des voyages, des déplacements et des rassemblements à l’occasion des Fêtes de fin d’année.
L'étude s'est basée sur une modélisation faite à l'été 2020, qui a permis différentes simulations d'une épidémie de coronavirus hivernale à New York.
Les résultats montrent que les variations climatiques locales n'affectent que peu la pandémie aujourd’hui et ils confirment que le virus se propage actuellement trop rapidement pour que le climat soit un facteur vraiment déterminant.
Les auteurs concluent que des mesures de contrôle plus laxistes mais aussi la lassitude des populations à observer les mesures de distanciation alimentent les actuelles épidémies hivernales mais que peut-être l'influence du climat sur les taux d'infection pourrait devenir plus ou moins déterminante au fur et à mesure de la progression de l'immunité collective.
Source (en anglais)