A la question de savoir quel est le rôle jouent les rassemblements dans la propagation globale de la maladie, cette analyse du Massachusetts Institute of Technology publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, suggère que que mêmes modestes, ils pourraient avoir un impact beaucoup plus important que prévu.
L'étude s'est basée sur 45 événements de super-propagation du SARS-CoV-2 et 15 événements du même type durant l'épidémie de SRAS-CoV de 2003, tous documentés dans des articles de revues scientifiques. Dans ces 60 événements de "super-propagation", chaque malade a transmis le virus à plus de 6 autres participants.
A partir de ces données les auteurs ont développé un modèle mathématique de transmission du SARS-CoV-2, qui a montré que limiter les rassemblements à 10 personnes ou moins pourrait réduire considérablement ces situations de super-propagation et donc le nombre total d'infections.
Ils en concluent donc que l’interdiction des rassemblements de 10 personnes ou plus pourrait avoir un impact significatif sur la transmission globale de l’épidémie.
Source (en anglais)