Selon cet article qui vient de paraître la revue Clinical Infectious Disease, les aérosols infectieux contenant des particules de petites tailles seraient majoritairement responsables des contaminations par le SARS-CoV-2.
L'étude s'est basée sur la mesure de la charge virale dans les aérosols respiratoires émis par des patients positifs au SARS-CoV-2 pendant qu'ils respiraient (30 minutes), parlaient ou chantaient (15 minutes dans ces 2 cas).
Il a ainsi été possible d'évaluer la charge virale des différents échantillons selon la taille de particules émises et leur pénétration dans les voies aériennes.
Les résultats montrent que des aérosols contenants des particules fines, pénétrant donc plus loin dans les voies respiratoires, augmentent significativement la probabilité d'une infection car leur charge virale est considérablement plus élevée que dans les aérosols de particules de plus grandes tailles.
Les auteurs en concluent que l'arrêt du port du masque dans les lieux où le "Pass sanitaire" est obligatoire semblent pour le moins prématuré, surtout avec l'émergence du variant Delta.
Source (en anglais)