Plusieurs études qui viennent de paraître pointent encore une fois les conséquences délétères du manque de sommeil.
La première présentée au Congrès SLEEP 2018, met en évidence un lien direct entre entre le manque de sommeil et le grignotage nocturne, les fringales, l'obésité et le diabète.
Pour la seconde parue dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), c’est un sommeil insuffisant de manière chronique, et non l’éveil prolongé, qui entraîne des troubles de la performance et une altération de la vigilance, alors que celle-ci reste perçue comme normale, exposant donc à des dangers associés.
Mais une dernière étude qui vient de paraître dans la revue Journal of Sleep Research, apporte un bonne nouvelle à ceux qui peuvent faire la grasse matinée le week-end : chez les 43 880 sujets de moins de 65 ans suivis pendant 13 ans, le risque de décès prématuré disparaît avec un rattrapage du sommeil pendant le week-end (plus de 9 heures quand même).
Source (en anglais)
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