Selon cet article paru dans le British Journal of Sports Medicine, 7.2 % de toutes les causes de décès et 7.6 % de ceux liés aux pathologies cardiovasculaires, seraient imputables à l’inactivité physique (défini par une activité physique d’intensité modérée inférieure à 150 minutes par semaine ou bien une activité physique de forte intensité inférieure à 75 minutes par semaine).
Cette méta-analyse s'est basée sur les données de 168 pays et a calculé le PAR (percentage of cases attributable to inactivity) de toutes les causes de décès, de ceux liés aux pathologies cardiovasculaires (maladies coronariennes, hypertension artérielle, AVC, etc.), au diabète de type 2, aux démences, aux syndromes dépressifs et à différents cancers (vessie, seins, côlon, utérus, œsophage, estomac et rein).
Les résultats ont également montré que la part attribuable à l’inactivité physique était de 1,6 % pour l’hypertension artérielle, de 5 % pour les maladies coronariennes et les AVC, de 4,5 % pour le diabète de type 2, de 2,2 % pour le cancer de la vessie, de 7,2 % pour celui de l’œsophage ou du rein, 7,2 % pour les syndromes dépressifs et 8,1 % pour les démences.
D'un point de vue économique, ce sont les pays à revenus élevés qui sont les plus impactés par le fardeau de l'inactivité physique et d'un point de vue géographique ce sont les zones Amérique latine/Caraïbes, les pays occidentaux à revenus élevés et les pays d’Asie-Pacifique qui en paient le plus lourd tribut.
Source (en anglais)