Un article paru l'année dernière mettait déjà en évidence un lien entre pollution atmosphérique et maladie d'Alzheimer, et cette nouvelle étude parue dans la revue Brain, vient le confirmer.
Les chercheurs de l’Université de Californie du Sud (USC) ont analysé les IRM de 998 femmes âgée de 73 à 87 ans, et mis en évidence une nouvelle conséquence de l’exposition aux particules fines PM 2,5 contenues dans la pollution atmosphérique, à savoir une atrophie cérébrale responsable d'un déclin cognitif et de ce fait facteur de risque de la maladie d’Alzheimer.
Pour mémoire, les particules fines, également appelées particules PM2,5, sont générées par les gaz d'échappement, les fumées et poussières industrielles, etc. et sont déjà associées à l’asthme, aux maladies cardiovasculaires, respiratoires et à bon nombre de décès prématurés (800 000 par an en Europe et 8,8 millions dans le monde).
Source (en anglais)