Cette définitive maxime de Pierre Desproges pourrait presque être la conclusion de cette étude parue dans la revue JNCI Cancer Spectrum.
Elle a suivi environ 50 000 patients entre 2000 et 2013 et a essayé de mettre en évidence l'existence d'un lien entre l'irradiation liée à la tomodensitométrie et le risque de cancer de la thyroïde, de lymphome et de lymphome non hodgkinien (LNH) chez l'adulte.
Les auteurs, bien que prudents, notent néanmoins que le risque de cancer de la thyroïde et de leucémies, en particulier chez les femmes et les patients de moins de 45 ans, semble augmenter de manière significative après scanner (155 % pour la thyroïde et 55 % pour les leucémies).
Ils concluent, que bien qu'il ne soit pas question de remettre en cause l'intérêt du scanner, il se doit d'être pratiqué avec mesure et précaution et que le nombre croissant de patients passant un scanner pose déjà une vraie question de santé publique.
Source (en anglais)