Selon cet article paru dans la revue The European Journal of Nutrition, les français consomment chaque jour près de 31 % d'aliments ultra-transformés.
L'étude s'est basée sur les données de la cohorte INCA 3 (conduite en 2014-2015 chez 2 121 adultes âgés de 18-79 ans) et a évalué la quantité d'aliments non transformés, peu transformés, transformés ou ultra-transformés dans l'alimentation.
Les résultats ont mis en évidence nous consommons, en moyenne, 31 % d'aliments ultra-transformés (50 % aux États-Unis). Cette consommation est nettement plus élevée chez les jeunes de moins de trente-cinq ans et chez ceux faisant partie des classes socio-économiques les plus basses.
Elle a pour conséquence un apport en protéines moins important et une moindre diversifié alimentaire (protéines végétales provenant de céréales raffinée.
Ces faibles apports et ce manque de diversité font que les consommateurs d'aliments ultra-transformés ont généralement un régime global peu équilibré en matière d'apports nutritionnels.
Source (en anglais)
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