Si les effets délétères du travail de nuit sont aujourd'hui bien documentés, ceux concernant les 13 millions de salariés travaillant selon des horaires atypiques (astreinte, travail le week-end, selon des horaires imprévisibles, variables ou flexibles, travail en horaires coupés ou fractionnés) sont moins bien connus.
Cet article paru dans la revue Références en santé au travail et basé sur une revue de la littérature fait la synthèse des connaissances actuelles des effets en termes de santé et de sécurité ainsi que sur la vie sociale et familiale de ces formes d'horaires atypiques.
Même si un certain nombre des études montrent des biais méthodologiques, il apparaît néanmoins que les salariés exposés à ce type d’horaires sont davantage soumis à des multi expositions, ont des comportements et un état de santé plus dégradés, accusent des risques de suicides plus fréquents, et ressentent des effets sur la vie sociale et familiale.
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